L'auteur analyse les causes les plus courantes de l'échec de la perte de poids.
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S'attacher au traitement de l'obésité comme s'il s'agissait d'une guerre ne peut apporter que des bénéfices à court terme, sous la forme d'une mobilisation. Cependant, cela ne fonctionne pas à long terme, car toute guerre implique de fortes émotions négatives et des pertes concrètes. En outre, il est difficile d'imaginer que l'on puisse mener une guerre sans interruption pendant de nombreuses années, et encore moins pendant toute une vie. Traiter son propre corps comme un ennemi ne rend pas seulement impossible la coopération avec lui, mais peut provoquer des réactions de défense de sa part, par exemple sous la forme de troubles psychosomatiques et d'affections.
Des objectifs trop ambitieux
L'idée de base d'une personne en surpoids qui commence à maigrir est de perdre le plus de poids possible, en un minimum de temps. Un plan ambitieux est élaboré, qui consiste principalement à restreindre l'alimentation (par exemple, "je mangerai la moitié de ce que je mangeais avant", "j'arrête de manger du pain ou des sucreries"), à utiliser des mesures de soutien (par exemple, des tisanes pour faciliter la digestion, des minéraux comme la cycline ou des produits parapharmaceutiques), parfois à augmenter l'activité physique (par exemple, en s'inscrivant à une piscine ou en s'achetant un vélo). Un tel plan n'est généralement bon qu'en théorie, car sa mise en pratique s'avère pratiquement impossible à long terme. Après quelques jours de travail acharné sur soi-même, la fatigue, la lassitude ou d'autres problèmes apparaissent et demandent du temps et de l'attention. La principale difficulté devient la faim lancinante, qui entraîne une faiblesse physique et une irritabilité émotionnelle. En outre, la fatigue liée à un régime monotone et à des restrictions constantes, des envies violentes pour certains aliments ou une incapacité à se retenir face à des tentations alimentaires peuvent également se manifester.