D'un point de vue biologique, une grossesse résultant d'une fécondation in vitro n'est pas différente d'une grossesse conçue naturellement. Il convient avant tout de garder à l'esprit les attentes du couple qui a pris cette décision, après des années d'essais et de recherches coûteuses sur la fertilité. Récemment, la médecine a attiré l'attention sur les problèmes que rencontrent les enfants conçus par fécondation in vitro. Ces bébés présentent un faible poids à la naissance, une prématurité et des défauts de développement. Malheureusement, tout cela entraîne une augmentation de la morbidité et de la mortalité périnatale.

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Des programmes de prévention ont donc été mis en place pour la détection précoce d'éventuelles malformations chez l'enfant. Le test de mutation CFTR est effectué chez les hommes atteints d'azoospermie et d'oligoasthénozoospermie sévère. Cela permet de réduire l'incidence de la mucoviscidose et du canal déférent congénital dans la descendance. Un autre test est le caryotype des deux parents et le test prénatal des embryons avant le transfert afin d'éliminer les défauts génétiques.