Les méthodes non conventionnelles de traitement de nombreuses maladies, dont le cancer, sont connues dans le monde entier. Nombre d'entre elles sont inoffensives pour l'organisme, d'où l'intérêt généralisé et les sommes souvent très importantes consacrées aux préparations destinées à guérir le cancer[1].
Les personnes atteintes d'un cancer ont très souvent recours à la médecine alternative. Cette thérapie, souvent appelée "thérapie adjuvante", est utilisée volontiers pour plusieurs raisons. Les traitements conventionnels permettent de guérir environ 50 % des personnes atteintes d'un cancer.
Les autres patients sont donc potentiellement intéressés par des méthodes de traitement autres que les méthodes conventionnelles. Une autre raison réside dans les effets secondaires des traitements conventionnels (tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie), qui sont nocifs pour l'organisme et peuvent entraîner divers types de lésions et donc des handicaps temporaires ou permanents. Il n'est donc pas surprenant que les patients soient préoccupés par le traitement et recherchent des méthodes moins invasives.
Il convient également de noter que les cas de guérisons miraculeuses ont un impact majeur sur la psyché humaine, en donnant l'espoir d'une guérison rapide, tout en diminuant l'efficacité des méthodes conventionnelles.
Dans la lutte contre le cancer, la médecine non conventionnelle utilise des mesures telles que :
- la bioénergothérapie,
- l'acupression,
- l'hyperthermie,
- les produits biologiques (tels que les antinéoplastons, les "vaccins"),
- préparations à base de plantes de différentes sortes (thé indien, herbes chinoises, cartilage de requin, préparations à base de tourbe),
- micronutriments,
- de nombreux types de régimes,
- les techniques psychologiques utilisées pour travailler avec le patient.
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Malheureusement, très souvent, la guérison attribuée à une méthode alternative a son origine ailleurs. Il peut s'agir d'un effet différé d'un traitement conventionnel, d'une régression spontanée, d'une progression mal évaluée de la maladie interprétée comme une guérison, ou encore il s'avère parfois que la personne traitée n'avait en réalité pas de cancer.