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Sortir du coma partie 2

Klaudia Tomala Source : Bilikiewicz A., Psychiatrie, Wydawnictwo Lekarskie PZWL, Varsovie 2011 Stradowski J., Zmartwychwstanie umysłu [in :] Focus, no. 4, avril 2013

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Sortir du coma partie 2

Panthermedia

Hospital ward

Jusqu'à récemment, on pensait que les patients en état végétatif étaient totalement inconscients, mais de nombreuses études prouvent que cette idée était erronée.

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Le fait que le cerveau des "dormeurs" présente une activité quelconque augmente les chances de réveil du patient. Un facteur très important qui améliore considérablement le pronostic du patient est la rééducation intensive, qui doit se dérouler régulièrement sur une période d'au moins un an.

Lesprogrès technologiques et la persévérance des scientifiques dans la recherche de méthodes toujours plus performantes de restauration de la conscience offrent une chance réelle de voir chaque année de plus en plus de personnes revenir à la vie. Pour l'instant, ce sont surtout les médicaments qui ouvrent la voie au traitement des troubles de la conscience. Il y a la lévodopa pour le parkinsonisme, le zolpidem pour l'insomnie et même le méthylphénidate (Ritaline), qui est principalement prescrit aux enfants souffrant de TDAH.

Desthérapies innovantes sont basées sur l'utilisation de cellules souches (objectif : restauration des neurones endommagés) et d'impulsions électriques, appliquées par les nerfs du poignet ou par stimulation cérébrale profonde (SCP) (objectif : stimulation des zones responsables de la conscience).

photo : pantherstock

Les résultats d'une étude menée par le professeur Adrian Owen, qui a utilisé l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour entrer en contact avec une personne en état végétatif (considérée comme privée de conscience depuis plus de 12 ans), sont porteurs d'un grand espoir pour les familles de malades. Le professeur Owen a posé à l'homme des questions auxquelles il lui a fait répondre soit par la négative, soit par l'affirmative, le message "oui" ou "non" étant observé par le chercheur comme une stimulation d'une partie particulière du cerveau (pour la réponse "oui", le patient imaginait jouer au tennis, tandis que pour la réponse "non" - marcher dans l'appartement - imaginer chaque activité nécessite l'activation d'une zone différente, ce que le chercheur a observé sur les scanners cérébraux).