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Prévention secondaire - comment ne pas avoir de cancer du sein

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Prévention secondaire - comment ne pas avoir de cancer du sein

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Femme avec des lunettes

Le cancer du sein est un tueur silencieux. Il peut se développer sans que l'on s'en aperçoive pendant des années, sans qu'aucun symptôme n'apparaisse. Il est d'autant plus important d'en tenir compte qu'il s'agit de l'une des tumeurs malignes les plus courantes chez les femmes.

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Des chercheurs de l'Université d'Oxford rapportent que plus de 300 000 femmes sont diagnostiquées avec un cancer du sein en Europe chaque année, et que plus de 100 000 en meurent. Selon une étude menée par Cancer Research UK en 2008, bien qu'il y ait moins de cas de cancer du sein en Pologne que, par exemple, en France ou en Suède, le taux de mortalité est beaucoup plus élevé dans notre pays par rapport au nombre de cas.

Parmi les femmes souffrant d'un cancer du sein, 23 % des Suédoises mourront, 20 % des Belges et 30 % des Polonaises. Une seule conclusion s'impose : les Polonaises ne se font pas examiner. - Bien que la plupart d'entre elles soient conscientes du risque, elles évitent les examens qui pourraient leur sauver la vie. Des enquêtes régulières menées par diverses institutions montrent que le nombre d'incidences de ce type de cancer est en constante augmentation", explique Aleksandra Szczęśniak-Chmielecka, médecin gynécologue à la Medical Prestige Clinic de Poznań.

D'autre part, il est bien connu que la détection précoce du cancer du sein réduit considérablement le risque de décès causé par ce cancer. L'American Cancer Society indique qu'en commençant la thérapie dès les premiers stades, le cancer est guéri chez environ 80 à 100 % des patients, alors que seulement 20 % survivent à une thérapie commencée au quatrième stade.

Un jeu de roulette

Les Polonaises ne se font pas dépister, c'est un fait. Malgré les nombreuses mesures prises par le ministère de la santé, les institutions médicales ou les ONG, l'attitude des femmes ne change pas. Une enquête menée par Millward Brown SG/KRC montre que 15 % des femmes de plus de 55 ans n'ont jamais passé de mammographie. Or, le risque de cancer du sein augmente avec l'âge. Selon l'American Cancer Society, 1 femme sur 1 760 développera un cancer du sein avant l'âge de 20 ans, 1 sur 69 avant l'âge de 40 ans et 1 sur 29 avant l'âge de 60 ans. On estime que le cancer du sein est l'une des principales causes de décès chez les femmes âgées de 35 à 54 ans.

photo : panthermedia

Écho ou mammographie ?

Les deux examens ont le même objectif : détecter les changements dans les seins. En quoi diffèrent-ils ? - L'échographie (Écho) s'adresse principalement aux femmes jeunes. À ce stade, les seins sont constitués d'un tissu glandulaire épais, dans lequel les changements sont mieux détectés par l'échographie, explique le Dr Szczęśniak-Chmielecka. Cet examen permet également de distinguer les nodules solides des lésions remplies de liquide (par exemple les kystes), ce que ne permet pas la mammographie. Le premier examen Écho devrait être effectué dès l'âge de 20 ans et répété tous les trois ans. Après 40 ans, les examens mammographiques doivent être ajoutés à l'Écho.

À cet âge, le tissu glandulaire est davantage remplacé par du tissu adipeux plus rare, de sorte que l'examen mammographique donne de bons résultats. Cet examen permet de détecter 85 à 90 % des lésions cancéreuses. La mammographie montre même des lésions de quelques millimètres et, contrairement à l'Écho, elle image également les micro-calcifications, qui peuvent signaler le développement d'un cancer. La mammographie étant un examen radiologique, elle nécessite une prescription médicale. L'Écho et la mammographie sont des examens complémentaires.