L'infertilité est actuellement un problème de plus en plus courant, qui touche environ 15 % des couples en âge de procréer. On peut parler d'infertilité lorsqu'une femme ne tombe pas enceinte après un an de rapports sexuels réguliers, sans utiliser aucune méthode de contraception.

Il existe deux types d'infertilité : la stérilitas, c'est-à-dire l'incapacité à tomber enceinte, et l'infertilitas, c'est-à-dire l'incapacité à mener à bien une grossesse.

Le diagnostic implique un examen de la femme et de l'homme. L'une des méthodes de base est l'examen du sperme, qui permet de déterminer le nombre, la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes. Cet examen est complété par le test post-coïtal, qui détermine la présence de spermatozoïdes 2 à 10 heures après le rapport sexuel.

En ce qui concerne les femmes, les tests les plus importants sont les suivants :

• L'hystérosalpingographie - associée à l'administration d'un produit de contraste dans l'appareil reproducteur, suivie d'une série de radiographies pour évaluer les anomalies.
• L'échographie, en particulier transvaginale.
• Examens hormonaux, avec détermination des gonadotrophines, de la prolactine, des hormones thyroïdiennes, de l'œstradiol et de la testostérone.
• Examens bactériologiques pour exclure d'éventuelles infections.
• Examen laparoscopique ou hystéroscopique, qui fournit des informations détaillées sur l'état des organes génitaux.
• Tests génétiques et immunologiques.

Il est également important d'interroger les deux partenaires, en tenant compte de leur état de santé, des maladies qu'ils ont eues par le passé et des interventions chirurgicales qu'ils ont subies. La profession du patient, qui peut être liée à une exposition à des substances nocives et toxiques, est également importante.

Les causes les plus courantes de l'infertilité sont les suivantes :

• une diminution du nombre de spermatozoïdes,
• une mobilité anormale des spermatozoïdes,
• structure et fonction anormales des ovaires,
• pathologie des trompes de Fallope.