L'échographie est un examen non invasif et sûr qui peut être appliqué avec succès à des patients de tous âges. C'est un examen qui peut être utilisé comme outil de diagnostic pour détecter des lésions néoplasiques suspectes, d'où l'utilisation croissante de cette technique d'examen par les pédiatres. En outre, la prise de conscience croissante des parents se traduit par l'expression d'un désir de faire examiner leurs enfants à titre prophylactique, chaque année, à l'aide de l'Écho.
L'Écho ou échographie est un examen non invasif, sûr et ne nécessitant aucune préparation médicale ou pharmacologique préalable. Il s'agit d'un examen de plus en plus utilisé par les pédiatres, où il revêt une importance particulière dans le cadre de la détection du cancer chez l'enfant.
Dans la région de Varsovie (dans les districts d'Ochota et de Mokotów), une enquête a été menée en 2015 afin d'indiquer la fréquence d'utilisation d'Écho par les pédiatres et les raisons qui les poussent à recourir à ce type d'examen. L'enquête anonyme s'est déroulée d'octobre 2015 à avril 2016 et comprenait des questionnaires remplis par les parents de 336 enfants d'âge préscolaire, âgés de 3 à 6 ans. Les répondants comprenaient 154 filles et 182 garçons.
Les résultats des enquêtes montrent que 27 % des enfants n'avaient jamais subi de test Écho et que 32 % des personnes interrogées n'avaient subi un tel test qu'une seule fois. Plus de la moitié d'entre eux (52 %) ont été orientés vers cet examen par un pédiatre, la raison la plus fréquente étant le contrôle d'un enfant en bonne santé, c'est-à-dire d'un enfant n'ayant pas de pathologie ou de trouble antérieur.
La région du corps la plus souvent examinée est la cavité abdominale, qui a fait l'objet d'un écho-examen dans 52 % des cas, dont environ 15 % ont nécessité un diagnostic plus approfondi ou une consultation spécialisée. Certains de ces cas ont également nécessité une hospitalisation.
Dans les résultats de l'écho, une lésion suspectée d'être néoplasique a été détectée dans 2 % des cas, et des malformations congénitales ont été détectées dans 3 % des enfants. D'autres examens d'imagerie complémentaires ont été réalisés chez environ 27 % des enfants.
D'après les résultats de l'enquête, 77 % des parents ont exprimé le souhait que leur enfant subisse un examen Écho préventif annuel, ce qui indique une sensibilisation accrue des parents à la prévention et à la détection précoce. Comme l'indiquent les résultats de l'enquête, une tendance similaire se dessine également chez les pédiatres, qui sont de plus en plus nombreux à prescrire ce test non invasif et sûr. [1]