Le numéro de mars de la revue Psychiatric Services fait état d'entretiens menés auprès d'un groupe de 816 personnes à Baltimore entre 1993 et 1999.
Les données recueillies montrent une forte prévalence de la dépendance à l'alcool (14 % de la population étudiée) et des épisodes de dépression majeure (11 %). Les autres troubles présents dans ce groupe étaient l'agoraphobie, la phobie sociale et le syndrome d'anxiété paroxystique.

- Il y a beaucoup depersonnes qui ont besoin de soins psychiatriques et qui ne les reçoivent pas. - Le Dr Erick Messias, psychiatre au State Medical College d'Augusta, en Géorgie, et coordinateur de cette recherche, souligne dans le rapport

- Cette situation est due à de nombreux facteurs qui rendent leur accès difficile. Cela explique pourquoi ils souffrent pendant des années alors qu'il existe des moyens de résoudre leurs problèmes.

Il s'agit notamment de la conviction des patients qu'ils peuvent mieux s'en sortir par eux-mêmes parce que le traitement ne les aidera pas de toute façon, de la pression des pairs et de la stigmatisation associée, de l'absence d'assurance maladie pour couvrir les traitements psychiatriques et du nombre insuffisant de professionnels employés dans le secteur de la santé mentale.

Il a ajouté que, bien qu'il soit difficile de déterminer si les gens ont besoin d'une aide en matière de santé mentale, il existe néanmoins certains critères clés tels que la qualité du sommeil, le fonctionnement au travail et les relations interpersonnelles.

Inspiré par ce rapport, peut-être serait-il intéressant de mener une étude analogue et actualisée sur la population polonaise ?