Lescellules gliales ont des fonctions très importantes aux côtés des cellules nerveuses (neurones) (protection, nutrition et participation à la construction des gaines de myéline autour des axones des neurones). Elles sont un composant essentiel du tissu neuronal. Ces cellules ont la capacité de se diviser, ce qui représente un risque de développer un néoplasme, c'est-à-dire un gliome. Elles se divisent particulièrement vite chez les enfants, ce qui explique qu'ils soient beaucoup plus fréquemment touchés que les adultes. Les symptômes des gliomes sont très variables. Ils dépendent de la taille de la tumeur, de son extension et de sa localisation. Les patients souffrent de nausées, de vomissements, de vertiges, de maux de tête et de douleurs oculaires, de trous de mémoire, voire d'épisodes épileptiques. Ces symptômes sont associés à une augmentation de la pression intracrânienne.

Le diagnostic de gliome se fait par tomodensitométrie ou par IRM. Le traitement consiste en l'ablation chirurgicale de la tumeur. Malheureusement, cela n'est pas toujours possible en raison de la localisation de la tumeur. Pour de nombreux patients, il est possible d'enlever la tumeur, mais pas entièrement.

La guérison d'unpatient atteint d'un gliome cérébral malin est un défi pour de nombreux neurologues et neurochirurgiens. Les médecins, en collaboration avec les scientifiques, essaient à tout prix de trouver un moyen de guérir le patient. Toutes les thérapies doivent être efficaces et totalement sûres. L'essentiel est de prolonger la vie et d'en améliorer la qualité. L'Institut de chimie bioorganique de l'Académie polonaise des sciences et la chaire et le département de neurochirurgie et de neurotraumatologie de l'université de Poznań ont appliqué la technologie des acides nucléiques au traitement des tumeurs cérébrales. Il s'agit de l'ARN dit "d'interférence", qui a été créé par les biochimistes de Poznan (ATN-ARN). Sa tâche consiste à mettre la "cellule sur la bonne voie". L'efficacité de cette méthode est très élevée et, surtout, elle est sans danger pour les patients.

Récemment, on a beaucoup parlé de l'utilisation du graphène dans la lutte contre le glioblastome multiforme. Le pronostic de ces patients est très sombre, puisqu'ils ne survivent pas un an après le diagnostic. Des scientifiques de l'université des sciences de la vie de Varsovie mènent actuellement des recherches sur la possibilité de détruire les cellules de gliome à l'aide de graphène. Des études préliminaires montrent que le graphène entraîne l'apoptose des cellules cancéreuses. Ils espèrent pouvoir évaluer le rôle du graphène dans la lutte contre les gliomes cérébraux dans environ trois ans, après avoir subi des essais cliniques initiaux.

Nos connaissances sur les gliomes cérébraux progressent chaque jour. Cependant, le problème reste sa guérison.