Le virus du papillome humain (HPV) est un virus du papillome humain qui peut entraîner le développement d'un cancer du col de l'utérus. Les femmes comme les hommes peuvent être infectés. Dans certains pays, les adolescentes sont vaccinées à titre préventif. Les premiers rapports sur l'efficacité des vaccins semblent très prometteurs.
Qu'est-ce que le papillomavirus ?
Le virus HPV joue un rôle clé dans le développement des états précancéreux et du cancer du col de l'utérus. Il existe des dizaines de types de ce virus.
Ils peuvent être divisés en deux catégories : les types hautement oncogènes et les types faiblement oncogènes. Les types 16 et 18 sont particulièrement oncogènes et sont responsables de 70% des infections entraînant des lésions précancéreuses et des cancers du tractus génital, de l'anus, ainsi que des cancers non génitaux de la tête et du cou.
Les types 6 et 11 sont des HPV à faible teneur en gènes et sont responsables des condylomes génitaux.
Les hommes comme les femmes peuvent être infectés et le virus se transmet le plus souvent par voie sexuelle.
L'infection à HPV est le plus souvent asymptomatique ; chez les femmes de moins de 25 ans, la plupart des infections disparaissent spontanément en 12 à 18 mois. Si l'infection persiste plus de 24 mois, il peut s'agir d'une infection par des virus hautement oncogènes, qui sont le principal facteur de développement du cancer du col de l'utérus.
Les facteurs qui favorisent le HPV et augmentent le risque d'infection persistante sont les suivants :
- le tabagisme
- le nombre élevé de naissances,
- l'utilisation de contraceptifs oraux,
- la présence d'autres infections sexuellement transmissibles.
Conclusions des chercheurs écossais
L'Organisation mondiale de la santé a reconnu que le cancer du col de l'utérus et d'autres maladies causées par le papillomavirus constituent un problème de santé publique à l'échelle mondiale.
C'est pourquoi la vaccination est si importante dans la prévention du cancer du col de l'utérus. Les résultats d'une étude menée par des chercheurs écossais semblent très prometteurs.
Depuis 2008, plus de 20 000 jeunes filles de 12 et 13 ans ont reçu le vaccin contre le papillomavirus. Des tests de dépistage du virus, qui conduit au développement du cancer du col de l'utérus, ont été trouvés chez seulement 0,5 % des jeunes femmes vaccinées, selon les conclusions des chercheurs de Health Protection Scotland. Chez les femmes qui n'ont pas eu la possibilité de se faire vacciner gratuitement (nées avant 1990), pas moins de 21,4 % étaient positives au HPV.
Les résultats de cette étude montrent que la vaccination préventive s'est avérée efficace et pourrait conduire à une réduction du nombre de cancers du col de l'utérus à l'avenir.