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Chimiothérapie chez la femme enceinte

19-11-2014,
Patrycja Piechaczek

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Chimiothérapie chez la femme enceinte

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Grossesse

L'importance des effets nocifs des médicaments cytotoxiques sur le fœtus dépend d'un certain nombre de facteurs. Il s'agit notamment du stade de la grossesse, de la dose et de la voie d'administration du médicament, ainsi que de la durée du traitement.

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La chimiothérapie chez la femme enceinte est associée à des effets indésirables que l'on peut diviser en plusieurs catégories :

  1. Les symptômes précoces, c'est-à-dire les avortements spontanés, les lésions organiques, les naissances prématurées, l'insuffisance pondérale à la naissance.
  2. Symptômes tardifs, c'est-à-dire infertilité, retard du développement physique et mental, risque accru de cancer, de mutations et de dommages aux fœtus des générations suivantes.

Il semble que les médicaments les plus tératogènes soient les antimétabolites et les médicaments alkylants. Ils provoquent des lésions fœtales au cours du premier trimestre de la grossesse dans 20 % et 14 % des cas, respectivement. Les antimétabolites les plus nocifs sont l'aminoptérine, le méthotrexate et la cytosine arabinoside. Parmi les médicaments alkylants, le chlorambucil, la chlorméthine et le cyclophosphamide sont les plus dangereux.

Le traitement du cancer pendant la grossesse est très difficile. Il entraîne de nombreuses conséquences indésirables, d'où l'importance de consulter des spécialistes.