Outre la prédisposition génétique, les acariens Demodex folliculorum, les infections à Helicobacter pylori , les réactions allergiques aux produits chimiques et aux ingrédients alimentaires, la peau vasculaire labile, la sensibilité à la lumière du soleil, les climats chauds, l'alcool et les situations stressantes peuvent contribuer à ce type d'acné.

Parmi les théories expliquant le processus de formation des lésions cutanées, la plus plausible semble être celle décrivant la cooccurrence de lésions du tissu conjonctif dans le derme conduisant à une réponse immunitaire associée à une inflammation locale et à une tendance à l'érythème facial paroxystique et à la dilatation des vaisseaux sanguins fins superficiels de la peau.

En 2002, un article discutant des critères de diagnostic de la rosacée a été publié dans le Journal of the American Academy of Dermatology.

Les principaux sont les suivants :

• érythème facial paroxystique,
• érythème ininterrompu,
• papules,
• pustules,
• dilatation des petits vaisseaux de la peau.

Il existe également 4 sous-types de rosacée (en fonction de la gravité et de l'intensité des symptômes) : érythémateuse-téléangiectasique, papulo-pustuleuse, hypertrophique et oculaire. Ce n'est qu'une fois le sous-type déterminé qu'un traitement approprié peut être mis en œuvre.

La base de la pharmacothérapie de la rosacée, quel que soit le sous-type, est le traitement anti-inflammatoire. Par conséquent, les produits de soin de la peau contenant des ingrédients anti-inflammatoires sont des mesures de première intention. En outre, il est conseillé aux patients d'éviter une exposition excessive de leur peau au soleil et d'utiliser des écrans solaires à indice élevé. Parfois, dans les formes sévères d'acné, l'utilisation d'antibiotiques topiques ou oraux s'avère nécessaire. Il est également important d'observer attentivement les réactions de votre peau et d'éliminer tous les facteurs qui provoquent une aggravation des changements.