Monsieur Robert, âgé de 24 ans, est venu consulter le médecin sur les conseils d'un ami. Il indique d'emblée "qu'il est globalement en bonne santé, qu'il a juste besoin de médicaments pour la mémoire et l'attention".
Symptômes et évolution de la maladie de M. Robert
Il s'avère que M. Robert étudie à temps partiel et travaille. Il a un emploi permanent depuis un an, mais l'a récemment remplacé par un emploi mieux rémunéré, mais en horaires décalés. Pendant longtemps, il a été satisfait de son emploi. Il gagnait mieux sa vie, il voulait emménager avec sa petite amie et s'éloigner enfin de ses parents. Après les "nuits", il avait du temps libre, l'après-midi il dormait souvent, mais il avait toujours sommeil. Le fait de ne pas pouvoir s'endormir le soir commençait à l'ennuyer.
Pendant ses week-ends de congé, il dormait ou buvait du café. La situation s'est aggravée à l'approche du trimestre, la vision des sessions et des examens. Il n'arrive pas à étudier, à se concentrer et a constamment sommeil. Ni les siestes, ni les "litres" de café n'y font rien. Il est allé à la pharmacie demander quelque chose pour se souvenir, la dame lui a proposé des préparations. M. Robert n'est pas convaincu par ces préparations, mais il dit qu'il va les essayer. Il boit de grandes quantités de café, " ingère des pilules de la pharmacie et rien..... ".
Finalement, il a demandé à sa grand-mère de lui donner quelque chose pour dormir, car un passage important approchait et il voulait dormir un peu. Il a pris la pilule de "grand-mère" et s'est endormi assez longtemps, mais le matin, il a eu du mal à se lever. Il s'est senti "subjugué et défoncé" et n'a pas réussi son examen.
Découragé et en colère, il se lamente auprès de ses amis qu'il va "soit rater la session, soit devoir abandonner son travail" et, par extension, l'appartement qu'il occupe avec sa petite amie. Un ami lui a conseillé "d'aller chez le médecin et de prendre quelque chose de normal pour dormir".
Traitement de la maladie de M. Robert
C'est ainsi que, sur les conseils de son ami, M. Robert a consulté un psychiatre, demandant d'abord des médicaments pour la mémoire et la somnolence, car il craignait une autre drogue qui l'aurait "endormi comme celle de sa grand-mère".
L'entretien a révélé que M. Robert n'avait jamais reçu de traitement psychiatrique auparavant et qu'il ne souffrait d'aucune maladie chronique ni d'aucune dépendance. Son sommeil s'est détérioré à la suite d'un changement d'emploi et de stress supplémentaires. Il a commencé à fonctionner moins bien pendant la journée. Il avait du mal à se concentrer, avait l'impression d'effectuer toutes les activités plus lentement et se sentait somnolent pendant la journée. Pour cette raison, il dormait souvent plusieurs heures l'après-midi après le travail. Il se couchait à des heures irrégulières.
M. Robert a écouté les informations sur l'hygiène du sommeil. Il a déclaré qu'il lui serait difficile d'y adhérer et qu'il souhaitait une solution rapide pour la période de la session. Le zaleplon ad hoc a été inclus dans le traitement. Après deux mois de "sommeil réussi et de session réussie", il est venu pour un contrôle, et il a été constaté qu'il avait fait quelques changements, réduit les siestes et la quantité de café. Il n'avait pris le médicament que quelques fois après avoir travaillé le soir. Satisfait, il a déclaré qu'il s'endormait comme un bébé après avoir pris le médicament.