D'une décennie à l'autre, des progrès considérables sont réalisés dans le domaine du diagnostic oncologique. Les avancées technologiques et le développement dynamique de la médecine fournissent de plus en plus de nouveaux outils pour la détection rapide des tumeurs et la mise en œuvre immédiate de thérapies efficaces.
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Objectif du diagnostic
L'objectif du diagnostic oncologique est de confirmer ou d'exclure la nature maligne de la lésion, de déterminer son type histologique et le stade de la maladie, afin de planifier le traitement thérapeutique le plus efficace possible. Parfois, à des stades avancés, lors du diagnostic de lésions métastatiques, l'objectif est de déterminer le point de départ de la maladie primaire.
Le diagnostic moderne, qui s'améliore de jour en jour, est la première étape, extrêmement importante, de la prise en charge du patient en oncologie. Il repose sur des examens physiques - parfois répétés, par des médecins de nombreuses spécialités, des examens d'imagerie complémentaires - dans le domaine de la radiologie et de la médecine nucléaire, des examens microscopiques de matériaux prélevés dans les tissus tumoraux, des examens de laboratoire et parfois des tests fonctionnels en préparation d'un traitement chirurgical ou d'une chimiothérapie systémique.
Diagnostic par imagerie
Le diagnostic par imagerie occupe une place particulièrement importante dans le diagnostic du cancer. Alors que les méthodes classiques de radiographie et d'échographie étaient autrefois les plus utilisées, la tomographie assistée par ordinateur et l'imagerie par résonance magnétique sont aujourd'hui plus fréquemment utilisées comme examens plus précis et comparables. Les images tomodensitométriques sont analysées par des spécialistes en radiologie. L'image d'une tumeur à l'examen TDS (par exemple un processus prolifératif très avancé dans la cavité abdominale) présente souvent de nombreuses difficultés pour le radiologue qui la décrit - les tumeurs perturbent l'architecture et l'interrelation des tissus et des organes voisins.
Les progrès technologiques dans le domaine de l'imagerie permettent également d'évaluer les paramètres fonctionnels des organes impliqués dans le processus néoplasique, leur capacité et de suivre les changements au cours du traitement (spectroscopie par résonance magnétique, tomographie par émission de positons, imagerie de diffusion par résonance magnétique). En outre, les progrès technologiques et le diagnostic oncologique moderne permettent de visualiser les lésions néoplasiques à l'aide de techniques tridimensionnelles (rapport tumeur/tissu environnant) et de fournir un guidage approprié (navigation) lors du prélèvement de matériel pour l'examen histopathologique dans des régions inaccessibles du corps humain.
L'échographie
Dans de nombreux cas, une méthode plus simple et moins coûteuse telle que l'échographie (Écho) peut encore être utilisée - toujours appréciée dans le diagnostic des cancers abdominaux comme l'échographie endoscopique (par exemple dans le diagnostic des cancers de l'œsophage, du pancréas, des voies biliaires et de la prostate).
Aquoi ressemble le diagnostic oncologique, photo : panthermedia
Diagnostic pathomorphologique
La pierre angulaire du diagnostic du cancer reste néanmoins le diagnostic pathomorphologique. C'est le pathologiste qui décrit l'examen histologique des tissus ou l'examen cytologique des cellules qui, d'une certaine manière, pose le diagnostic de tumeur maligne. Il constitue toujours la base des décisions relatives aux mesures diagnostiques complémentaires et fournit des indices précieux pour le choix de la thérapie optimale (en particulier lorsque l'examen est élargi aux méthodes morphologiques, biochimiques, cytogénétiques et moléculaires).
Le nombre croissant de cancers diagnostiqués chaque année est dû non seulement à une augmentation de l'incidence, mais aussi à une amélioration significative des possibilités de diagnostic. Le cancer est de plus en plus souvent diagnostiqué à un stade précoce de la maladie, ce qui facilite le parcours thérapeutique.