Le cancer de l'endomètre est l'une des tumeurs malignes les plus fréquentes chez les femmes. Il est également appelé cancer de l'endomètre car il se développe à partir des cellules épithéliales qui constituent l'endomètre.
Lestaux d'incidence les plus élevés sont observés en Amérique du Nord, en Europe et en Australie. En revanche, le taux de mortalité le plus bas est enregistré dans les pays sous-développés : Afrique, Amérique centrale. Amérique du Sud, Asie.
En Pologne, le taux d'incidence est de 11,9 pour 100 000 et le taux de mortalité de 2,4 pour 100 000 femmes. Les femmes ménopausées sont le plus souvent touchées.
Dans les pays hautement développés, l'incidence est associée à :
- l'obésité ;
- le manque d'activité physique
- la prévalence du diabète
- l'absence d'enfants ou le fait d'en avoir peu.
D'autres facteurs favorisent le développement de cette maladie :
- l'âge avancé ;
- menstruations précoces ;
- ménopause tardive ;
- troubles menstruels ;
- la prise d'un traitement de substitution aux œstrogènes ;
- conditions génétiques ;
- présence de varices dans les membres inférieurs.
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Les principaux symptômes du cancer de l'endomètre sont les suivants :
- des saignements anormaux au niveau des voies génitales ;
- des règles irrégulières ;
- des saignements de l'appareil génital après la ménopause.
La méthode standard de détection est le curetage de la cavité utérine ou l'hystéroscopie avec prélèvement de l'endomètre. Cette méthode permet non seulement de prélever des sections, mais aussi de les évaluer visuellement. Lors de l'examen transvaginal, le médecin obtient des informations sur la taille de la lésion résultante. Si l'épaisseur dépasse 12 mm, cela peut indiquer un cancer en développement dans l'endomètre.
